La boutique du flocage

Pourtant sa seule saison complète en Ligue 2 n’est pas de tout repos. Bien que champion de France 1998 avec le RC Lens, Tonygol n’est pas retenu pour la Coupe du monde. Vairelles n’est pas étranger à cela puisqu’il inscrit son premier but de la saison lors de la 4e journée, à l’occasion d’une victoire contre Montpellier (3-2). Malheureusement, le 24 septembre 1996, il se blesse en début de match sur le terrain de la Lazio Rome, à l’occasion du 32e de finale retour de la Coupe de l’UEFA (1-1, après une défaite 0-1 à Lens). L’ASM encaisse un but de Raheem Sterling dès la 26e, mais revient au score grâce à Falcao à la 32e puis double la mise grâce à son jeune espoir Kylian Mbappé à la 40e. Au retour des vestiaires, Falcao rate un penalty, laissant passer la chance pour son équipe de prendre deux buts d’avance.

Cela relance les Lensois, Vairelles en tête, et ce dernier inscrit son premier but depuis son retour de blessure le 26 mars 1997, à Rennes (2-2, J31). Tony effectue son retour à la compétition le 12 janvier 1997, lors d’une victoire 1-0 à Toulon en 8e de finale de la Coupe de la Ligue. Au tour suivant, il signe son premier but sur la scène européenne lors d’une victoire 4-0 sur les Ukrainiens du Chornomorets Odessa, le 1er novembre 1995. Et quel but : crochet, accélération, une-deux avec Pierre Laigle et petit ballon piqué au-dessus du gardien pour conclure. Il signe à cette occasion son 9e but de la saison, ce qui lui permettra d’être le meilleur buteur du club en D1, maillot entrainement psg devant Titi Camara (huit buts). Malgré l’épuisement lié à cette double confrontation, Jean Fernandez décide de ne pas faire de turn-over et l’équipe perd 2-0 à Monaco, notamment sur un but de l’ancien ajaïste Daniel Niculae. C’est encore lui qui inscrit l’unique but de la victoire à Martigues (0-1, J31). Il s’impose très vite dans le 11 de départ et signe son premier but le 29 août 1995, lors de la 7e journée, offrant sur le fil la victoire à Lens face à Rennes à la 90e minute (1-0). Lors de la journée suivante, il inscrit deux buts de « renard » sur la pelouse de Lille, pour une jolie victoire 3-1 dans le derby du Nord, qui permet à Lens de monter sur le podium.

Mis à jour le 30 août 2016 après la 26e journée. Le père de Michel Platini, Aldo, a confié un jour à Arsène Wenger, alors entraîneur d’Arsenal, maillot psg pas cher avant un match opposant Lens aux Gunners en 1998 : « Il est rapide et puissant et aime beaucoup faire courir les défenses en s’infiltrant dans les intervalles. Il est sélectionné avec les Espoirs, par Raymond Domenech. Raymond Kopa dira dans les journaux : « Si j’étais sélectionneur, je prendrais Tony Vairelles ». Au total, Tony Vairelles aura pris part aux 46 matchs disputés par le club durant la saison, témoignage de son intégration réussie et de son importance dans l’équipe, ainsi que de la confiance de son entraîneur, Patrick Bergues, et inscrit 10 buts, atteignant cette barre symbolique pour la troisième saison consécutive. C’est lors de cette première saison lensoise que Tony découvre la Coupe d’Europe, en l’occurrence la Coupe de l’UEFA, à l’occasion d’une large victoire sur le club Luxembourgeois de l’Avenir Beggen (6-0) le 14 septembre 1995, en 32e de finale.

En janvier 2017, à l’occasion des 50 ans de l’ASNL, il fait partie de l’équipe type du demi-siècle dévoilée par le club, au poste d’ailier gauche, aux côtés, entre autres, de Michel Platini. Il fait ses débuts officiels sous les couleurs Sang et Or le 19 juillet 1995, dès la 1re journée de D1, à l’occasion d’une victoire 2-0 sur Le Havre à Félix Bollaert. Heureusement, Tony Vairelles est là et montre la voie, en arrachant le point du nul dans le derby contre Lille (1-1, J26) et surtout en offrant la victoire face au champion sortant, le FC Nantes, à la 86e minute (2-1, J28). Mais le meilleur est à venir : lors de la journée suivante, Lens bat l’OM 2-0 et il double la mise à la dernière minute. Les Dogues laissent passer l’orage et ouvrent le score sur leur première occasion à la neuvième minute. Preuve de sa progression, il est sélectionné pour la première fois en Équipe de France espoirs. En septembre 2012, l’enceinte est rebaptisée stade Bollaert-Delelis, du nom d’André Delelis, ancien maire de Lens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *